Homo Floresiensis
Population
Description
Activités
Présence
Particularités
Tendance
by Pepe ©
 
Accueil  Arborescence  Page précédente

Population  Up Page
Qui est-elle, famille, genre
Une nouvelle espèce d'hominidé vient d'être mise au jour sur Flores, île de l'archipel indonésien situé au nord-ouest de l'Australie. Les crânes et les os d'une femme adulte ( nommée LB1, baptisée "EBU" ) et les os de six autres spécimens ont été trouvés dans les grottes calcaires de Liang Bua. La nouvelle espèce du genre Homo, a été désignée comme Homo Floresiensis. Ainsi trois branches, et non deux, ayant évolué parallèlement ont coexisté jusqu'à un passé récent.
 
Sur une nouvelle brindille de notre arbre généaologique s'assoit désormais "cette hominidée exceptionnelle, plus petite qu'un australopithèque avec son mètre de hauteur et au cerveau plus petit que celui d'un chimpanzé (380 cm3)", souligne Florent Détroit, du département de préhistoire du Muséum national d'histoire naturelle.

Description  Up Page
Comment elle est, physiologie, phylogénie
Ebu mesurait 1 mètre, devait peser dans les 25 kg et était agée de 30 ans environ, il y a 18 000 ans, son crâne a la taille d'un pamplemousse.

Activités  Up Page
Ce qu'elle fait, démarches

Présence  Up Page
Où la voit-on, environnement

Ces petits Hommes ont vécu sur cette île entre au moins 95 000 ans et 13 000 ans, contemporains de l'homme de Néanderthal et de l'Homo-Sapiens.
Les plus anciens H. erectus sont connus en Afrique depuis 2 millions d'années et en Géorgie (1,8 million d'années). Les premiers arrivés en Indonésie sont venus sur l'île de Java (1,5 million d'années). "Cette île du continent asiatique était accessible en période glaciaire", explique encore Florent Détroit. L'île de Flores se trouve à l'est de Java et n'a probablement jamais été connectée au continent.

Les références  Up Page
Réseau Pepe
Lefigaro
Marcogee
 
Pourquoi ce site
Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous.
 
Contribuer au Réseau Pepe
Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer.
Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil).

Particularités  Up Page
Ce qui la distingue des autres
Cette nouvelle espèce descendant d'H. erectus a été nommée Homo floresiensis. Grâce au stade de croissance des ossements, à la présence d'une troisième molaire, à l'usure de ses dents et à son bassin, les scientifiques ont déduit que la minuscule personne était une femme adulte. Ce ne serait pas un australopithèque, malgré sa petite corpulence, car le squelette possède des caractères humains : l'épaisseur et les proportions entre la face et le crâne, les dents et la flexion de la base du crâne comme la forme des membres renvoient à notre position de bipède. Ce n'est pas non plus un pygmée d'H. sapiens : la forme des os de son crâne ainsi que celle de son cerveau sont dessinées sur le patron d'H. erectus. Le spécimen est plus petit que les pygmées, chez qui le crâne et le cerveau sont de la taille de n'importe quel sapiens.
 
Le cerveau du hobbit (surnom de l'homme de Flores)
Une image en trois dimensions
La neuropaléontologue Dean Falk (Floride) a communiqué les resultats de son étude sur le crâne d'Homo floresiensis. Son équipe a réalisé une image tridimentionelle de l'intérieur du crâne (endocrâne) afin de pouvoir la comparer avec celles d'australopithèques, d'Homo erectus, d'humain actuels, de grands singes, d'une femme pygmée adulte et surtout d'une personne atteinte de microcéphalie.
Hobbit n'est ni un pygmé, ni un microcéphale
L'étude a permis d'écarter les hypothèses selon lesquelles Homo floresiensis serait un pygmé ou souffrait de microcéphalie. C'était les principales les deux principales hypothèses pour refuser au fossile l'attribution d'une nouvelle espèce.
Les chercheurs, se basant sur les lobes frontaux et temporaux reconstitués, estiment que l'encephale de la femme de Flores se rapproche plus de celui d'Homo erectus, que d'un Homo sapiens.
 
Pygmé Homo floresiensis
"Nous n'avons pas d'autre choix que d'accepter que le pygmée Homo floresiensis, - qui d'après les légendes indigènes pourrait avoir vécu jusqu'à il y a 300 ans environ - descend d'une espèce dont on pense qu'elle a vécu dans le sud-est asiatique il y a 27.000 ans : le robuste Homo erectus ( fleuve Solo, à Ngandong, Java ). Que cela soit dû à l'isolement ou à tout autre raison, les experts ne trouvent pas d'autres explications".
Jean-Louis Doménech Quesada, biologiste à Gijón en Espagne.

Tendance  Up Page
Pourquoi elle le fait
A cause de cette taille cérébrale si réduite, Marta Mirazón, de l'Université de Cambridge, conteste le fait que les outils lithiques trouvés à côté des restes et les outils trouvés auparavant et datant de 800.000 ans leur appartiennent. De tels outils devraient théoriquement appartenir à des espèces plus avancées. Nous allons voir que cet exemple s'est répété de nombreuses fois dans l'évolution humaine.