Loch Ness (Inverness, Ecosse)
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Population  Up Page
Qui est-elle, famille, genre

Description  Up Page
Comment elle est, physiologie, phylogénie

 
Construction d'une route
En 1932, les Ponts et Chaussées écossais lancent une campagne de construction d’une route qui suivra le tracé de la berge nord le Loch Ness, plus important plan d’eau douce d’Europe Occidental (le premier du continent eurasien étant le lac Baïkal en actuelle CEI). La seule route reliant alors Inverness, à la pointe nord-est du Loch, et Fort Augustus puis au-delà la côte Atlantique et le sud de l’Ecosse, serpente à travers le paysage sévère des collines formant la face sud du plan d’eau. Elle est fréquentée, mais d’accès difficile, ce qui a conduit le Parlement régional à prendre cette décision.
 
Identité
Il est généralement admis que le Loch Ness, très poissonneux, peut abriter une population d’une vingtaine de grands animaux. C’est l’estimation qui a été faite par les chercheurs intéressés à cette énigme, la possibilité d’un monstre unique hantant le Loch depuis des temps immémoriaux n’ayant guère été considérée que par les journaux à sensation.
Par ailleurs, plusieurs observations portèrent sur des bosses émergées se dirigeant dans des directions différentes, ou apparaissant en deux endroits séparés du Loch, indiquant la présence de plusieurs animaux. Enfin, les descriptions diffèrent grandement en ce qui concerne la taille des bêtes observées, ce qui a conduit à penser que des adultes et des jeunes ont pu être observés, selon les occasions. Le Loch abriterait actuellement un vieux mâle de près de vingt mètres de long et une population diversifiée d’une vingtaine d’individus.
 
Profil
Les animaux, selon la description usuelle, ont un corps rond et massif, deux nageoires avant et deux nageoires arrière parfois représentées comme une queue lorsque la créature les réunit. Ils ont un cou d’1m50 à 1m80 pour les adultes, environ un tiers du corps, terminé par une tête fine comme celle d’un serpent.
 
Habitudes nocturnes
Leurs habitudes sont essentiellement nocturnes, peut-être pour échapper aux visiteurs trop curieux, mais aussi pour suivre le rythme des bancs de poissons qui parcourent le Loch et qui sont actifs en fin de soirée et en début de matinée. Ils mettraient bas près des berges, dans l’eau peu profonde, voire même dans les zones marécageuses en certains points des berges du Loch. Comme un certain nombre d’animaux marins connus par ailleurs, ils avaleraient également des pierres pour les aider dans leur digestion, ce qui aurait pour effet, à leur mort, d’empêcher les cadavres de refaire surface. C'est le cas pour le pingouin où on a retrouvé dans son estomac des pierres dépassant allègrement les dix kilogrammes.

Activités  Up Page
Ce qu'elle fait, démarches
Depuis le XXe siècle, bien que de nombreuses observations de témoins soient rapportées, les multiples recherches scientifiques effectuées (Pisces en 1969, Yellow Submarine en 1972 et enfin Deepscan en 1987) n'ont jamais donné de résultats, tout au plus quelques échos sur des sonars, la plupart du temps peu convaincants, sauf en de rares occasions (en 1972, leurs sonars repèrent des objets animés de dix à douze mètres de long, durant plusieurs minutes, près de La Baie d'Urquhart).

Présence  Up Page
Où la voit-on, environnement
Les animaux du Loch Ness ne sont pas un cas isolé, ni en Ecosse, ni dans les lacs présentant la même conformation dans différents pays.
Cela a conduit divers savants à spéculer qu’il s’agit d’animaux qui furent emprisonnés dans les différents lacs lors de grands changements climatiques qui modifièrent le tracé des côtes.
 

 
Glaciation

Le Loch Ness est caractérisé par sa remarquable stabilité thermique : la température générale de ses eaux ne varie guère de plus d'un demi degré tout au cours de l'année. En moyenne, les eaux du lac sont à 5,5 °C. En été, les eaux de surface peuvent monter jusqu'à 12°C.
Le lac, qui est à 16 m au-dessus du niveau de la mer, communique avec celle-ci par la rivière Ness. Il y a dix mille ans, quand les glaciers recouvraient l'Écosse, la faille du Loch Ness devait communiquer avec la mer. Une fois le poids de ces glaciers disparu, le sol s'est soulevé de 16 m, isolant les eaux du lac. Les animaux qui y vivent ne sont donc là que depuis moins de dix mille ans.
 
Tremblement de terre
Le Loch Ness et le Loch Morar présentent la particularité de se situés sur la même faille sismique. Les activités sismiques se déroulent en moyenne trois fois par siècle, sur une échelle de Richter dépassant les 4. Les épicentres ont lieu d'habitude autour de Lochend et Dochgarroch.
Des dommages insignifiants ont été causés par ceux-ci dans le secteur de Inverness. Les dernières dates notables pour ces tremblements de terre étaient en 1888, en 1890 et en 1901. Le plus sévère localement enregistré fut celui de 1816, assez fort pour avoir été resenti au-delà de l'Ecosse.
Le Loch Morar
A un jet de pierre du Loch Ness, le Loch Morar, quasiment inaccessible, abrite lui aussi son monstre, Morag, qui, eu égard à la faible fréquentation des berges, a été vu proportionnellement beaucoup plus fréquemment que Nessie (bien que les observations soient de l’ordre de la quinzaine pour le siècle que nous venons de quitter).
 

 
Difficilement observable

Le lac, qui est le principal segment du Canal Calédonien reliant la Mer du Nord à l’Atlantique, mesure 38 km de long sur en moyenne 2 de large. Sa profondeur dépasse allègrement les 300 m. Son fond est couvert de sédiment mais les berges descendent en pente brusque et le plongeur inattentif atteint rapidement des côtes impressionnantes. Les parois des berges, sous la surface, sont par ailleurs creusées d’un système de cavernes sous-marines, mais sans doute peu étendues. Enfin, les ruisseaux et rivières se jetant dans le Loch l’alimentent en tourbe qui assombrit continuellement les eaux, rendant la photographie sous-marine quasiment impossible et bloquant la vue après à peine quelques mètres de plongée.
 
Géologie du Loch Ness
C'est un lac d'eau douce et froide. On a longtemps cru que ce lac possédait de très nombreuses cavernes sous-marines pouvant servir de refuges à Nessie. On sait aujourd'hui, que le lac ne dispose que de quelques failles et que certaines d'entre elles conduisent à la mer. Selon certaines personnes, Le Loch Ness ne serait qu'une "résidence secondaire" du monstre qui, par un réseau de tunnels sous-marin, pourrait passer du lac à la mer et inversement. À savoir aussi que le monstre a déjà été vu plusieurs fois sur la terre ferme comme ce fut le cas entre 1820 et 1830. Certains pensent que les Krakens des légendes nordiques pourraient être en fait des "cousins" du Nessie.
 
Premières apparitions
La première apparition recensée du monstre eut lieu en 565, le témoin étant Saint Colomba, évangélisateur de l’Ecosse. Il serait parvenu à chasser le monstre par un exorcisme. Il sera le premier, mais pas le dernier à essayer.
Le premier témoin nommément désigné de l’ère moderne est un certain Jimmy Hossack en 1862. Plus fort encore à propos de ce monstre, ce dernier aurait été tué en août 1873, mais étrangement, on ne retrouva jamais la carcasse de la bête malgré la récompense de cinq mille dollars promise par Barnum. En 1889, le maçon Alexander MacDonald, traversant régulièrement le Loch à bord du bac, y vit plusieurs fois l’animal, qu’il nommait "la salamandre".
 
L’histoire moderne du "monstre" du Loch Ness démarre le 14 avril 1933, lorsque les MacKay, hôteliers à Drumnadrochit, passant en voiture sur la nouvelle route peuvent observer pendant une minute entière à la surface du Loch un animal au corps massif, peut-être surmonté d’une bosse, avec un cou d’environ 1m80 de long (pour une longueur totale de l’animal estimée à 9 mètres) terminé par une petite tête. Le terme de "monstre" pour désigner l’animal parut dans la presse dès le 8 mai 1933, le premier article sur la bête étant paru le 2 mai.
 
Photographie de Nessie prise le 12 novembre 1933 par Hugh Gray.

 

Prise par Robert Kenneth Wilson le 19 avril 1934, cette photo est la plus connue de toutes les photohraphies censées montrer le monstre du Loch Ness. Elle a suscité de vives controverses.
 
Une des rares photographies où un élément du décor (en l'occurrence la tour de Fort Augustus) permet d'avoir un ordre de grandeur de l'objet concerné (Nessie ?). Prise par P. A. MacNab, prise le 29 juillet 1955.
 
Certains témoignages méritent d'être pris en considération. C'est notamment le cas pour la vidéo de l'ingénieur Tim Dinsdale le 23 avril 1960, montrant un étrange sillage à la surface du lac qui pourrait être provoqué par un objet animé de plusieurs mètres de long. En 1965, Ian Cameron, ancien chef de la police des Highlands signale une apparition de plus d'une heure du monstre. Ses dires sont confirmés par des pêcheurs et quelques inconnus qui se promenaient de l'autre côté du lac.
 
Le 14 octobre 1971, le père Grégory Brosey contemplait le lac en compagnie d’un visiteur de l’abbaye bénédictine.
Subitement, une violente agitation des eaux les fit sursauter. A 300 mètres, un grand animal se profila. Il dressa la tête à 2 mètres de haut puis s’éloigna.
Le 8 juillet 1975, Allen Wilkins, un enseignant, et son fils virent à 7h20 une forme noire d’environ 7 mètres apparaître et disparaître.
A 10h12, l’enseignant accompagné de sa femme, photographia trois grosses bosses triangulaires. Les bosses disparurent à l’approche d’un bateau à moteur.
A 21h25, Wilkins et plusieurs personnes virent une tâche noire émergeant de l’eau et formant deux bosses.
 
Il faut enfin noter que certaines apparitions ont lieu aussi sous l'eau ! C'est ainsi qu'en 1972, un plongeur raconta avoir vu une énorme grenouille alors qu'il explorait l'épave d'un chalutier. Certains pêcheurs trouvent leurs filets déchirés. Enfin, près du lac Champlain, de nombreux fermiers se plaignaient de la disparition de leurs moutons ; d'après certaines traces, les corps auraient été traînés vers le lac.
Enfin, en 1992, la vidéo d'un visiteur du château d'Urquhart impressionne le zoologiste Peter Meadows qui estime qu'elle peut effectivement montrer une chose vivante.
 
Il existe une multitude de témoignages et il est impossible de tous les citer. Plusieurs milliers ont été répertoriés qui ont permis de faire un portrait robot de l’animal.

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Particularités  Up Page
Recherche par sonar
Les eaux du loch sont difficiles à explorer. La détection électronique n’y est pas toujours possible et l’opacité des eaux n’arrange rien. La visibilité moyenne est de 1,50 mètre.
 
Après les premières recherches sérieuses faites au sonar dans les années 60 et avec le lancement de campagnes systématiques de recherches dans le Loch, un ensemble de photos très important fut pris en 1972 par l’équipe du Dr Robert H. Rines, docteur en physique et spécialiste du sonar. Les vues montrent respectivement une queue cylindrique et une nageoire en forme de losange.
En 1972, l’Académie de science appliquée organisa une expédition scientifique, dirigée par le professeur Robert Rines.
La nuit du 8 août, vers une heure du matin, l’équipe commença à voir dans le rayon sonar les traces épaisses et noires d’une grande masse en mouvement, traces semblables à celles obtenues par l’expédition de 1970.

 


Trois ans plus tard, photographie subaquatique prise le 20 juin 1975 par Robert B. Rines, avec un équipement plus perfectionné, la même équipe pris l’image de la partie avant d’un grand animal de grande taille, avec le long cou, la tête et la paire de nageoire avant. Une autre photo montrerait un gros plan (très flou) de la tête de la bête, mais elle n’est guère convaincante. Il faut préciser que les conditions particulières sous le Loch Ness ne favorisent pas la prise de photos.
Plusieurs photographies montrent :
Une partie d’un corps rosâtre
Le torse antérieur, le cou et la tête d’un animal vivant ainsi que deux courts ailerons.
 

La meilleure photo montre la tête de l’animal.Elle a été prise de profil et l’on peut observer une gueule ouverte et plusieurs excroissances formant des cornes.

Les scientifiques, après analyse des différentes photos, ont décrit l’animal de la manière suivante :
Un animal d’une longueur total de 6 mètres avec un cou épais de 45 centimètres
Une gueule de 22 centimètres de long et 13 centimètres de large
Des cornes de 15 centimètres, écartées de 25 centimètres.
 
Le sonar enregistra l’apparition de deux gros objets. La caméra stroboscopique photographia les tâches détectées.
En raison de l’opacité de l’eau, les vues étaient floues. Cependant, l’analyse par ordinateur révéla des images intéressantes :
Un grand aileron en mouvement de 1,20 à 1,80 mètre de long !
Deux objets ressemblant à des gros animaux, l’écart entre les deux corps était d’environ 3,50 mètres

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Pourquoi elle le fait